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Se reconvertir, prépa ou impro ?



Aujourd’hui, rares sont celles et ceux qui envisagent de passer toute leur vie professionnelle au sein d’une même entreprise, à exercer le même métier. Le monde du travail a profondément changé : les aspirations évoluent, les valeurs personnelles prennent de plus en plus de place, les métiers se transforment ou disparaissent, tandis que de nouveaux émergent. Dans ce contexte, la reconversion professionnelle est devenue une réalité courante, presque un passage obligé pour beaucoup. Mais qu’est-ce que cela implique réellement ? Selon le Baromètre 2025 de la formation publié par Centre Inffo, 47 % des actifs envisagent une reconversion professionnelle, mais seulement 18 % ont entamé des démarches concrètes en ce sens. Une étude de 2024 indiquait que 28 % des actifs envisagent une reconversion, et 87 % des salariés se sentent concernés par cette thématique, qu'ils soient en réflexion, en cours de changement ou déjà reconvertis

Mais qu’est-ce que se reconvertir ?

La reconversion professionnelle désigne le fait de changer de métier ou de secteur d’activité, de manière partielle ou totale. Cela peut passer par un simple repositionnement dans son domaine ou par un virage à 180 degrés. Un commercial qui devient boulanger, une infirmière qui devient développeuse web, un ingénieur qui se tourne vers le maraîchage biologique : les exemples sont nombreux, et tous traduisent un même désir de redonner du sens à sa vie professionnelle.

La reconversion professionnelle n’est plus perçue comme un échec, bien au contraire. Elle est aujourd’hui un acte de courage, de lucidité et d’affirmation de soi. Dans une société en quête de flexibilité, d’agilité et de sens, se réinventer devient une compétence à part entière. Être capable de se projeter dans un nouveau rôle, d’apprendre de nouveaux savoir-faire, de rebondir : voilà le nouveau visage du professionnel du XXIe siècle.

Qui est concerné par la reconversion professionnelle ?

Tout le monde, potentiellement. La reconversion ne connaît ni âge, ni statut, ni secteur particulier. Elle concerne aussi bien les jeunes actifs en quête de sens, les trentenaires confrontés à une perte de motivation, les quadragénaires lassés d’une routine pesante, que les cinquantenaires souhaitant anticiper une seconde partie de carrière plus épanouissante. Elle peut aussi être subie, dans le cas d’une restructuration, d’un licenciement économique ou de l’évolution rapide des métiers.

Pourquoi avoir envie de se reconvertir ?

Les raisons sont multiples. Il y a bien sûr la perte de sens : exercer un métier qui ne correspond plus à ses valeurs personnelles peut devenir lourd à porter. Il y a aussi l’envie d’explorer de nouvelles passions, de retrouver un équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle, de répondre à un besoin d’autonomie ou encore de fuir un environnement devenu toxique. Parfois, c’est un déclic personnel — une naissance, un burn-out, un voyage — qui enclenche la réflexion. D’autres fois, c’est un sentiment diffus d’être « à côté de sa vie ».

Une reconversion ça se prépare ou bien ça s'improvise ?

Si l’idée peut venir d’un coup, sa mise en œuvre demande réflexion, organisation et parfois formation. Une reconversion réussie commence souvent par un bilan de compétences, un outil précieux pour faire le point sur ses envies, ses forces, ses faiblesses et les opportunités à explorer. Ensuite vient l’étape de l'immersion : interroger des professionnels du secteur visé, tester le métier à travers des stages ou du bénévolat, se former, évaluer la faisabilité économique du projet. Des dispositifs existent pour accompagner cette transition.

Improviser, c’est possible… mais risqué. Certaines reconversions « instinctives » peuvent réussir, notamment lorsqu’elles sont portées par une forte motivation ou une opportunité unique. Mais dans la majorité des cas, un minimum de préparation permet d’éviter bien des désillusions. Une reconversion sans vision claire peut conduire à une impasse financière, à un retour en arrière ou à un nouveau désenchantement.

80 % des personnes ayant effectué une reconversion se déclarent satisfaites de leur nouvelle carrière. La reconversion professionnelle n’est pas une fuite, mais un élan. C’est la preuve que nos parcours ne sont pas figés et qu’il est possible — et légitime — de chercher à aligner travail et épanouissement. Alors, plutôt que de rester dans un costume trop étroit, pourquoi ne pas oser tailler le sien sur mesure ?


Alors, prendrez vous le risque de tout quitter sans faire le bilan ?

Mon conseil : Prendre le temps d'échanger avec un consultant en bilan de compétences autour de votre situation professionnelle actuelle et de vos aspirations pour sécuriser votre reconversion professionnelle.

Je propose une séance découverte de 45 minutes offerte et sans engagement, c'est ici.

A bientôt !

Gladys LOTHAIRE
Consultante certifiée en BDC

PS : Encore merci Chris pour la photo 😉



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