Nous passons une grande partie de notre vie à travailler, à accomplir des tâches, à répondre à des obligations professionnelles, familiales, sociales. Mais derrière les rôles que nous endossons (salarié-e, parent, ami-e..), il y a un “je” plus profond, un être intérieur qui a des désirs, des besoins, des rêves, des fragilités. Après avoir accompagné de nombreuses personnes dans l'élaboration de leur projet professionnel ces quatre dernières années, j'ai souhaite en ce début du mois de décembre écrire cet article pour clôturer dans le même temps cette l'année 2025, année qui restera inoubliable pour moi, tant sur le plan professionnel que personnel. Pourquoi ce sujet ? Parce que je pense que prendre le temps de revenir à soi, d’écouter son corps, ses émotions, ses intuitions, c’est offrir à ce “je” la place qu’il mérite. Prendre du temps pour soi n’est pas un luxe. C’est un acte indispensable de soin personnel, un moyen de se reconnecter à soi et une manière de cultiver un espace de paix intérieure pour trouver un équilibre.
Pourquoi c’est important
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Selon une récente étude en France de la fondation RAMSAY, 59 % des personnes disent ressentir un stress suffisamment important pour perturber leur vie quotidienne.
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Le site de l'INTS ( Informations, Nutrition, Thérapies, Santé, Psychologie et Groupes sanguins) de son côté a recensé en 2024 62 % des Français ayant déclaré pratiquer au moins une activité de bien-être chaque semaine, signe que de plus en plus de gens cherchent à prendre soin d’eux.
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Mais ce n’est pas qu’une affaire de chiffres : Le bien-être mental est reconnu comme aussi important que la santé physique par 78 % des Français interrogés (Etude IPSOS).
Ces données montrent une vérité simple : Le bien-être ne se résume pas à ce que l’on produit ou à nos obligations. Il recouvre ce que nous ressentons, ce que nous vivons en tant qu’être humain complet au-delà de nos rôles.
Ce que “ être soi ” veut dire
Être soi, ce n’est pas seulement avoir un métier, des diplômes, un statut. C’est :
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Prendre soin de son corps (sommeil, alimentation, activité physique, comme un socle fondamental d’équilibre).
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Accueillir ses émotions, son stress, son anxiété, plutôt que de les refouler. Le quotidien, les obligations, les situations difficiles, l’hyper connexion peuvent épuiser nos ressources psychiques. Donner du temps à la contemplation, à la pause, à l’introspection : marcher, respirer, méditer, rêver, créer, simplement “être”.
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Nourrir le lien social, l’écoute, le partage et la solitude. Quand cette solitude est choisie, elle peut faire du bien, mais à contrario, l’isolement subi fragilise.
Ce que disent les thérapeutes
Après avoir lu quelques ouvrages sur le sujet, je me rends compte que de nombreux spécialistes encouragent cette posture. L’idée de “self-care” ou “soin de soi” n’est pas un simple cliché : c’est une nécessité physique, psychique, spirituelle.
Quand on remet progressivement l’être avant le faire, on redonne du sens à sa vie, on réapprend à se respecter, à s’écouter, à s’aimer et par là même, à mieux vivre avec les autres. Loin d’être égoïste, c’est le fondement d’un équilibre durable.
Quelques pistes concrètes
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Une promenade en nature, rien que pour soi, pour respirer, observer, ressentir,
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Un moment de silence, de méditation, de respiration consciente, pour reconnecter le corps et l’esprit,
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Écrire (journal intime, réflexions, projets), comme un dialogue intérieur pour clarifier ce qui vit en nous,
Créer, au travers de l'art, de la danse, du chant, pour exprimer ce qu'il y a de plus difficile parfois,
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S’accorder du temps, sans objectif, ni rendement, juste simplement “être”, avec soi,
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Nourrir des relations sincères, des espaces d’écoute, des partages authentiques avec des proches ou des amis.

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